5 conseils en rédaction web... non allez, 6 !

N'y allons pas par 4 chemins. Le but c'est de faire en sorte que vos textes web soient lus, jusqu'au bout, et qu'ils suscitent assez d'émotions chez votre lecteur pour qu'il commente, like ou partage votre article dans ses propres réseaux sociaux. Pour cela, voici quelques conseils sauce Amélie 2.0.


1. Trouver un bon sujet

conseil rédaction web

Je ne sais plus qui disais « Pour prendre une bonne photo, évitez de mettre le doigt devant l'objectif ».

 

Bon ben là c'est à peu près pareil. Pour être lu, il vaut mieux avoir un bon sujet qui intéresse les gens.  

 

Mais pas de panique: si vous mourez d'envie d'écrire, mais que vous n'avez rien de passionnant à raconter, normalement, avec un peu de technique, ça devrait passer quand même. Pour cela, je vous invite donc à lire les 4 conseils suivants... ;-)

 

 

 

 

 

 

2. Un titre accrocheur qui peut être partagé sur les réseaux sociaux et compris tel quel

Farniente 2.0
Farniente 2.0

 

Essayez de penser global, court et saisissant

 

L'internaute d'aujourd'hui est très paresseux et très impatient : il faut lui donner la possibilité de partager votre article en un clic. Pouf, comme ça, en faisant un simple copier-coller, sans qu'il ait à remodeler votre titre pour le rendre alléchant auprès de son propre réseau. Ça, c'est votre boulot. Vous me suivez? Bref: il faut que votre titre d'article se suffise presque à lui-même et donne envie à un maximum de gens de vous partager et de vous lire...

 

Pour vous aider à trouver un bon titre « partageable », mettez-vous à la place de votre lecteur : imaginez-vous sur Twitter ou sur Facebook et demandez-vous sur quel type de lien vous cliqueriez.

 

Par exemple, cliqueriez-vous, et surtout conseilleriez-vous, pouf, comme ça, de but en blanc, à vos amis un article de Trucmuche intitulé « Grâce à ma copine Hortense j'ai réussi une nouvelle composition florale » ? Non. Trop personnel (personne ne connaît Hortense, donc impossible à partager tel quel) et carrément ennuyeux.

 

Il va donc falloir mettre du sensationnel à tendance universalisante dans votre composition florale (ou au moins dans sa description): par exemple « Truc incroyable qu'on peut faire avec des fleurs », ou « Astuce déco : réussir votre composition florale » (les astuces, les gens aiment bien sur le web), ou alors osez carrément le « Oh ! La belle composition florale !», ça c'est l'instinct grégaire de nos amis les humains qu'on titille...Vous savez, comme les gens (du reste très agaçants) qui prennent en photo justement ce que vous êtes en train de photographier, ou ceux qui regardent en même temps que vous quand vous pointez du doigt un truc dans le ciel, ou encore ces femmes dans les boutiques qui s'emparent justement du vêtement que vous étiez en train de regarder... C'est comme ça, c'est comme les antibiotiques, c'est automatique et on n'y peut rien. Donc faille humaine à exploiter si vous voulez être lu par un maximum de monde.

 

3. Des boutons de partage jolis, pratiques et pas re-lou

Ceux-ci peuvent être placés en début ou en fin d'article ou les deux, mais il faut les choisir judicieusement. Petits, bleu clair ou vert foncé, peut importe (enfin, il faut quand même qu'on sache de quoi il s'agit), mais surtout qu'ils soient simples d'utilisation. Donc please, pas d'appli super compliquée pour connecter votre article à son compte Facebook ou Twitter. Rien de plus rébarbatif qu'un bouton qui fait ouvrir un pop-up, à partir duquel il faut se connecter, s'inscrire, qui ne marche pas, dont le texte est truffé de caractères bizarres et de toute une ribambelle d'inconnus en cc (via @bla, @bli et @ble #blo et #blu).

 

Et puis si vos boutons peuvent être reliés à un service qui vous permet de compter le nombre de clics dessus, type bit.ly ou Google Analytics, alors là, vous avez tout bon.

 

Et si rien de tout ceci ne vous inspire, et que vous n'avez rien trouvé à votre goût, optez pour un simpe bouton « j'aime » de Facebook, dans un premier temps. Si vous n'êtes pas un geek fou furieux, ça devrait suffire. Bon allez, un p'tit bouton Twitter en plus, et c'est bon, je vous laisse tranquille.

 

PS: Google est truffé d'articles en tout genre pour vous expliquer comment récupérer de tels boutons, mais pour vous faciliter la tâche, , vous en avez quelques uns (à tester avant quand même). 

4. Des paragraphes courts

On n'arrête pas de le dire, mais please, petits, petits vos paragraphes. Surtout si votre sujet est ennuyeux, faites en sorte qu'ils soient au moins visuellement bien roulés, composés d'une seule idée maxi à chaque fois, et que celle-ci soit en plus bien mise en évidence en gras. Pour les gens qui voudront en savoir plus (et si vraiment il y a encore beaucoup à dire sur le sujet), alors permettez aux plus curieux de cliquer sur un lien pour aller trouver plus d'infos. Les autres continueront à lire sans s'offusquer et les premiers seront rassasiés. Tout ce qu'on recherche.

 

 

5. Des images, des images à la pelle, et belles en plus les gazelles !

Ceci est un sous-titre
Ceci est un sous-titre

 

Et oui, c'est bête, mais il semble qu'avec l'internet on soit tous un peu retombés en enfance.


Des images aident à lire un article jusqu'au bout, sans (trop) s'ennuyer. Et puis, agrémentées de quelques jolis sous-titres en prime, vos images permettront aux plus paresseux de vos lecteurs de saisir globalement le sens de votre article sans avoir vraiment eu à faire l'effort de le lire et de le partager quand même sur leurs réseaux sociaux – tout ce qu'on souhaite. Votre prose fabuleuse n'aura donc pas été lue par le monsieur, mais par tous ses copains oui, alors de quoi se plaindre ?

 

Allez t'en fait pas Manu, « une gonzesse de perdue, c'est dix copains qui reviennent »...C'est pas moi qui le dit, c'est Renaud. Ah, le grand homme.

 

PS : Et les vidéos alors ?

Vous avez entendu qu'elles étaient préconisées pour agrémenter la rédaction web ? Et bien moi, je dis, ok, mais please en fin d'article, et même limite après les boutons de partage, histoire que vous ne perdiez pas vos lecteurs en route. Une vidéo, ça peut être bien raté des fois. Alors à user avec parcimonie et seulement si vous êtes sûr que votre lecteur va y rester accroché et fasciné jusqu'au bout. Et attention, car on n'a dans ce domaine vraiment pas tous les mêmes goûts (musique, rythme, humour, on est tous très différents dans nos affects, croyez-moi. L'universel, c'est dur à trouver). Mais allez, courage, avec un peu d'enthousiasme et de bon-sens, vous allez y arriver !

 

Bon et sur ce, moi je pars en vacances! Yeepeeh!